Non à l’histoire de France, oui à l’histoire des français
Il est donc légitime et indispensable que l’histoire suivent au fil de l’eau l’origine ethnico-religieux des français. Après l’arrivée de plusieurs millions d’immigrants d’Europe de l’est, l’enseignement aurait du s‘orienter vers l’histoire de ces peuples, d’une richesse exceptionnelle au cours du XXème siècle. Quand les italiens sont arrivés en masse, la dénonciation du fascisme mussolinien, quasiment occultée de nos livres d’histoire, aurait du être renforcée. L’arrivée innombrable d’espagnols aurait du provoquer l’instauration de travaux pratiques informant les jeunes français de toutes origines du fléau de l’inquisition et de l’antisémitisme des Rois catholiques. Et cela afin de conforter l’objectif premier de la recherche et de l’enseignement historiques: la concientisaton des citoyens pour éviter que des élèves mal formés ne reproduisent les erreurs du passé. L’Europe est fille d’Auschwitz, avait justement déclaré Jacques Chirac.
Qu’en est-il aujourd’hui? L’arrivée d’une population originaire d’Afrique noire et d’Afrique du Nord doit être prise en compte par le monde éducatif. Il nous faut faire en sorte que les nouveaux français ne développent pas de sentiments de frustration et un rejet de leurs origines qui entraînerait un véritable génocide culturel. Pour cela, une histoire valorisant les brillantes civilisations africaines et dénonçant fermement esclavagistes et colonisateurs est indispensable. Fiers de leur culture, de leurs valeurs et de leurs traditions, les petites français seront des citoyens bien dans leur peau et leur intégration dans la république sera facilitée. Cela aura également l’avantage de former les non immigrés aux réalités de l’Afrique, loin des vieux clichés racistes à l’origine du néo-colonialisme actuellement en vigueur en France.
Il nous faudra donc suivre les évolutions du peuple de France. Si une communauté se développe, l’apprentissage de son histoire devra être renforcée de façon proportionnelle. Si une communauté diminue, la place qui lui est consacrée dans les écoles devra être réduite. Et peut être un jour nos enfants, d’où qu’ils viennent, quelque soit leur religion et leurs couleurs de peau, pourront fièrement s’exclamer d’une seul voix « Nos ancêtres les Massaï! ». Ce jour là, la France pourra légitimement être fière d’elle-même!