Pourquoi devons-nous renommer les délinquants immigrés?

« Hamadi Debche, un Marocain de 21 ans, comparaît à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi devant la cour d'assises du Vaucluse. Il est accusé d'avoir tué à coups de hachette le jeune Romain, un adolescent de 15 ans, en juillet 2004 à Avignon. »

Vigilance : attention à ne pas stigmatiser Hamadi Debche et à travers lui tous les immigrés. Attention aussi aux mots employés : j’ai lu ici ou là, des expressions déplacées. On ne peut pas ici parler d'"agresseur", cela s'apparentant à un jugement de valeur. Nous sommes dans une situation où un être humain, ayant utilisé un moyen d'expression propre à sa culture (la hachette), se heurte à l'incompréhension, à l'ignorance et à l'ethnocentrisme si répandus en Occident. Suite à cette affaire, je proposerais l'ouverture d'un "musée de la hachette" pour informer et cultiver nos concitoyens, qui soit dit en passant sont en grande majorité des Deschiens et des Bidochons. Allons plus loin dans l’analyse:

Quel est donc le point commun entre Léonard de Vinci, Napoléon Bonaparte et Zizou?

Leurs noms ont été francisés. Ces hommes perçus comme importants ou brillants, les français n’ont pas supporté qu’ils n’aient pas un nom français, qu’ils soient différents. Quelqu’un de bien ne peut pas avoir un nom étranger. Quelqu’un de bien doit être blanc. Dans le cas de Zinédine Zidane, cela va plus loin, jusqu’à l’islamophobie, le rejet catégorique du monde musulman. Le fait que le meilleur footballeur au monde soit musulman était proprement insupportable pour les gros beaufs gaulois. La solution? Le rebaptiser, nier sa religion, sa différence, en allant jusqu’à christianiser son nom. Lamentable.

Quel est donc le point commun entre Jamal Derrar, Hamadi Debche, Zacarias Moussaoui et Youssef Fofana?

Leurs actions sont perçues comme négatives par les super dupont. Conséquence: leurs vrais noms ont été inlassablement et bien grassement répétés. Les gros beaufs se décomplexent: regardez! disent-ils, ils sont délinquants et musulmans, tous les délinquants sont musulmans. Niant au passage l’implacable réalité de chiffres de la délinquance qui montrent qu’en France l’extrême majorité des crimes et délits est commise par des blancs chrétiens.

Que faire pour éviter que la presse n’amalgame non-blancs et délinquance?
Je propose que chaque fois qu’un individu avec un nom non gaulois est soupçonné ou accusé de quelque chose de mal, on lui donne un nom chrétien. Comme cela, plus de préjugés. Et inversement, pourquoi ne pas systématiquement donner un nom musulman à quelqu’un qui fait quelque chose de bien?. Sœur Emmanuelle, par exemple, ce n’est pas son vrai nom. Pourquoi, désormais, ne pas l’appeler Rachida ?