Mme Moussaoui, une mère courage, un modèle pour la République

Cruel dilemme. La justice US n’avait pas laissé le choix aux jurés : ce serait soit la mort soit la prison. Les jurés ont dit non! En choisissant de ne pas condamner à la peine de mort Zacarias Moussaoui, les jurés américains ont clairement dit que Zacarias ne méritait pas de condamnation et qu’ils ne croyaient pas à la thèse officielle ni à la réalité des attentats du 11 septembre.

Oh je n’excuse pas tout chez Zacarias. Au cours se pseudo procès, il s’est souvent comporté comme un enfant, comme un élève qui cherche à épater ses copains, à être le petit rebelle de la classe, à choquer les esprits bourgeois. On est tous un peu passés par là ! Les gens qui l’ont connu petit le décrive comme un garçon charmant, bien élevé, respecté de tous, mais indéniablement immature. Si Zac a l’apparence d’un homme, dans sa tête c’est encore un gosse. Les sociologues parleraient d’adulescent. Et depuis quand envoie t’on les gosses en prison?

Que retenir de cette sordide affaire? Une lumière, un ange au milieu des ténèbres. La Marianne de l’an 2000 est née. Toute en retenu quand les accusateurs se complaisaient dans leur statut de victime, se lamentaient à n’en plus finir, oubliaient la dignité la plus élémentaire, Mme Moussaoui a été constamment admirable. Un modèle pour la république. Et au final, c’est elle qui a le mieux résumé le procès: un homme a été abandonné par son pays puis a été condamné par l’abattoir d’une justice américaine aveugle parce qu’il était arabe. C’est bien cela qui est dramatique avec ce 11 septembre.