Non à l’histoire de France, oui à l’histoire des français
« Nos ancêtres les gaulois »? Ridicule et raciste. L’histoire de France n’est pas celle des français. Elle correspond uniquement à une vision ethnico-religieuse de la nation française. Une sorte d’histoire idéale écrite pour un français parfait dont les ancêtres seraient mi-celtes mi-francs et surtout bien blancs et bien chrétiens. L’enseignement de l’histoire doit entièrement être repensée. Les concepts de territoire et d’appartenance géographique, devenus caduques, doivent en être exclus. Ce qui fait la France, ce n’est pas un espace mouvant, c’est son peuple. Pourquoi voulez-vous donc que les immigrés s’intéressent à une histoire qui n’est pas la leur et qui ne les concerne pas? Vous aimeriez passer des heures et des heures devant des livres d’histoire de la Pologne?
Il est donc légitime et indispensable que l’histoire suivent au fil de l’eau l’origine ethnico-religieux des français. Après l’arrivée de plusieurs millions d’immigrants d’Europe de l’est, l’enseignement aurait du s‘orienter vers l’histoire de ces peuples, d’une richesse exceptionnelle au cours du XXème siècle. Quand les italiens sont arrivés en masse, la dénonciation du fascisme mussolinien, quasiment occultée de nos livres d’histoire, aurait du être renforcée. L’arrivée innombrable d’espagnols aurait du provoquer l’instauration de travaux pratiques informant les jeunes français de toutes origines du fléau de l’inquisition et de l’antisémitisme des Rois catholiques. Et cela afin de conforter l’objectif premier de la recherche et de l’enseignement historiques: la concientisaton des citoyens pour éviter que des élèves mal formés ne reproduisent les erreurs du passé. L’Europe est fille d’Auschwitz, avait justement déclaré Jacques Chirac.
Qu’en est-il aujourd’hui? L’arrivée d’une population originaire d’Afrique noire et d’Afrique du Nord doit être prise en compte par le monde éducatif. Il nous faut faire en sorte que les nouveaux français ne développent pas de sentiments de frustration et un rejet de leurs origines qui entraînerait un véritable génocide culturel. Pour cela, une histoire valorisant les brillantes civilisations africaines et dénonçant fermement esclavagistes et colonisateurs est indispensable. Fiers de leur culture, de leurs valeurs et de leurs traditions, les petites français seront des citoyens bien dans leur peau et leur intégration dans la république sera facilitée. Cela aura également l’avantage de former les non immigrés aux réalités de l’Afrique, loin des vieux clichés racistes à l’origine du néo-colonialisme actuellement en vigueur en France.
Il nous faudra donc suivre les évolutions du peuple de France. Si une communauté se développe, l’apprentissage de son histoire devra être renforcée de façon proportionnelle. Si une communauté diminue, la place qui lui est consacrée dans les écoles devra être réduite. Et peut être un jour nos enfants, d’où qu’ils viennent, quelque soit leur religion et leurs couleurs de peau, pourront fièrement s’exclamer d’une seul voix « Nos ancêtres les Massaï! ». Ce jour là, la France pourra légitimement être fière d’elle-même!
Il est donc légitime et indispensable que l’histoire suivent au fil de l’eau l’origine ethnico-religieux des français. Après l’arrivée de plusieurs millions d’immigrants d’Europe de l’est, l’enseignement aurait du s‘orienter vers l’histoire de ces peuples, d’une richesse exceptionnelle au cours du XXème siècle. Quand les italiens sont arrivés en masse, la dénonciation du fascisme mussolinien, quasiment occultée de nos livres d’histoire, aurait du être renforcée. L’arrivée innombrable d’espagnols aurait du provoquer l’instauration de travaux pratiques informant les jeunes français de toutes origines du fléau de l’inquisition et de l’antisémitisme des Rois catholiques. Et cela afin de conforter l’objectif premier de la recherche et de l’enseignement historiques: la concientisaton des citoyens pour éviter que des élèves mal formés ne reproduisent les erreurs du passé. L’Europe est fille d’Auschwitz, avait justement déclaré Jacques Chirac.
Qu’en est-il aujourd’hui? L’arrivée d’une population originaire d’Afrique noire et d’Afrique du Nord doit être prise en compte par le monde éducatif. Il nous faut faire en sorte que les nouveaux français ne développent pas de sentiments de frustration et un rejet de leurs origines qui entraînerait un véritable génocide culturel. Pour cela, une histoire valorisant les brillantes civilisations africaines et dénonçant fermement esclavagistes et colonisateurs est indispensable. Fiers de leur culture, de leurs valeurs et de leurs traditions, les petites français seront des citoyens bien dans leur peau et leur intégration dans la république sera facilitée. Cela aura également l’avantage de former les non immigrés aux réalités de l’Afrique, loin des vieux clichés racistes à l’origine du néo-colonialisme actuellement en vigueur en France.
Il nous faudra donc suivre les évolutions du peuple de France. Si une communauté se développe, l’apprentissage de son histoire devra être renforcée de façon proportionnelle. Si une communauté diminue, la place qui lui est consacrée dans les écoles devra être réduite. Et peut être un jour nos enfants, d’où qu’ils viennent, quelque soit leur religion et leurs couleurs de peau, pourront fièrement s’exclamer d’une seul voix « Nos ancêtres les Massaï! ». Ce jour là, la France pourra légitimement être fière d’elle-même!
12 Comments:
Ca commencait bien, mais encore une fois, ca finit un peu en boutade. Dommage...
Je te conseille cette petite video.
By Titophe, at lundi, 29 mai, 2006
Salut Titophe,
La boutade était voulue. Mais, à bien y réfléchir, pourquoi y aurait-il boutade? En quoi parler de « nos ancêtres les massaï » est-il moins aceptable que « nos ancêtres les gaulois »? Je te le demande.
JM
By Joël Monpère, at jeudi, 01 juin, 2006
Parce que "nos ancetres les gaulois" n'est plus accceptable.
J'aurait préféré que cela se termine par "notre ancêtre Lucie"
By Titophe, at jeudi, 01 juin, 2006
Quelqu'un peut rebrancher le cerveau de titophe s'il vous plait?.
By Anonyme, at dimanche, 04 juin, 2006
La prise est cassée! ;-)
By Titophe, at mardi, 06 juin, 2006
Bien dit Titophe! L’humour est la meilleure des réponses face à ce type d’attaques.
« J'aurait préféré que cela se termine par "notre ancêtre Lucie" »: mais tout le monde va être d’accord avec ça ! Même Lepen ! déclarer « nos ancêtres les massaï » c’est choisir son camp: celui du métissage et de l’anti-racisme.
By Joël Monpère, at mercredi, 07 juin, 2006
"choisir son camp", c'est cela qui me gene. Je ne choisis pas mon camp car je me sens chez moi dans tous les camps. Tant que l'action anti-raciste sera consideree comme un combat, dans lequel un camp gagne et l'autre perd, alors le racisme sera bien nourri. C'est ce que j'ai voulu exprimer dernierement dans ce billet.
By Titophe, at mercredi, 07 juin, 2006
Titophe serait donc un renegat, un traitre a notre cause ?
Je suis desole mais parfois il faut savoir choisir son camp. Certains semblent oublier un peu vite les lecons de la periode de Vichy. Ce n est pas dans la compromission que se trouve la reponse au fascisme ethnique insidieux qui pese chaque jour plus sur les citoyens de ce pays.
By Anonyme, at vendredi, 09 juin, 2006
Zarazou: On peut militer sans forcement "combattre". Comment eliminer l'exclusion sans la pratiquer? C'est le coeur du probleme, a mon sens.
By Titophe, at vendredi, 09 juin, 2006
Peronnellement, les racistes et les xénophobes je les combats et je les exclus.
Un exemple: les gens qui ont voté Lepen devraient se voir retirer leur droit de vote.
By Joël Monpère, at dimanche, 11 juin, 2006
Joel: Tout depend de tes objectifs:
1/ Gagner: Avoir raison, satisfaire son ego, ecraser ceux qui, pour une multitude de raisons, ne partagent pas tes vues. Dans ce cas oui, il faut combattre pour atteindre cet objectif.
2/ Mettre fin au racisme: Cet objectif est different du precedent. La fin du racisme implique une harmonie, un apaisement, une communauté de conscience. Cet etat est incompatible avec le statut de perdant. Personnellement, je prefere imaginer l'objectif numero 2.
By Titophe, at lundi, 12 juin, 2006
Grandiose !
Mais n'oublions pas que c'est dès maintenant qu'il faut former nos cheres tetes brunes a ce que sera la France de demain. Sinon, a nouveau nous serons en decalage avec la realite.
C'est dès maintenant que les eleves doivent etre formes a ce qui sera demain l'Histoire de France.
Hier, nous disions : "Nos ancêtres les Gaulois". C'etait peut-être vrai, soit.
Aujourd'hui, nous devrions deja dire : "Nos Ancêtres les Sud-Mediterraneens"
Mais nous devons des maintenant nous preparer a dire demain : "Nos Ancêtres les Massaï". Le dire et le penser, vivre comme eux, sentir en nous-memes nos racines d'Afrique Centrale.
Et comme la meilleure preuve de fidelite et d'affection qu'on puisse avoir pour ses ancetres est d'adopter leurs coutumes et leurs modes de vie, deja a l'ecole nos enfants devraient apprendre a vivre comme les vrais petits Massaï qu'ils sont. C'est cela, le message a faire passer : Nos enfants sont des Massaï !!! Rendez-leur leurs fleches, leurs pagnes et leurs fetiches !
By Anonyme, at lundi, 21 août, 2006
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