Mon projet littéraire citoyen

J’ai reçu de nombreux messages de soutien de lecteurs préoccupés par mon absence sur mon blog. Rassurez-vous: le ramadan et l’aide humanitaire apportée aux réfugiés de Cachan m’ont pris énormément de temps mais je poursuis mon combat. Quoi qu’il pourrait en coûter. Malgré les menaces que je reçois quotidiennement. Duchemin me demande de commenter la vie politique française. Je me tâte encore: puis-je aborder ce sujet alors même que si je n’ai pas encore décidé si je serai moi-même candidat?


Je change de sujet: Je suis actuellement en pleine écriture d’un comte philosophique destiné aux enfants. C’est une fiction, certes, mais je cherche à ce qu’elle soit le plus historiquement réaliste, et c’est l’historien que je suis qui parle. En quelques mots: Rachid est un garçon de 10 ans cultivé, comme tous les gens de sa communauté. Dans son village, musulmans, chrétiens et juifs vivent en parfaite harmonie sous l’autorité bienveillante d’un calife tolérant. Travailleurs, ingénieux, modernes, raffinés et ouverts à l’autre, les habitants du village vivent heureux. Jusqu’au jour où arrive une troupe de croisés qui violent les femmes, massacrent les habitants et brûlent le village. Seuls quelques rares villageois, dont Rachid, échappent au massacre. Capturé, le garçon est désigné aide d’un chef croisé franc dont il devient bien vite le malheureux esclave sexuel. Son maître, un chrétien fanatique, est violent, cruel, paresseux, superstitieux, inculte, illettré, alcoolique, homophobe, misogyne, antisémite, islamophobe, raciste, royaliste et ignorant des notions les plus élémentaires de l’hygiène. Altruiste, Rachid décide d’engager un dialogue citoyen, d’apprendre au croisé à lire, à respecter les femmes et à s’initier aux principes de la démocratie.A la fin du livre le croisé, jaloux de l’évidente supériorité intellectuele du jeune musulman, tuera le garçon qui venait de le mettre en garde contre les conséquences à long terme du pillage du Moyen-Orient par les impérialistes occidentaux.