Ces Africains morts pour la République
Je suis passionné par l’histoire, c'est-à-dire le devoir de mémoire. Ce qui m’intéresse le plus, ce sont les tabous, les faits oubliés, surtout quand ils ont volontairement été occultés. Un sujet passionnant: les hommes des colonies incorporés de force dans l’armée française. Sans eux, la France aurait été battue par l’Allemagne lors de la première guerre mondiale, sans doute dès les premières semaines du conflit. Les études les plus sérieuses (cf les revues Histoire et Afrique d’avril 2005, Racisme à travers les âges, février 2004), par les historiens les plus renommés Jean Bedél Personne, James O. Ducan sont arrivées à des conclusions inédites: 21 % des soldats de l’armée française venaient des colonies, 44 % des morts en étaient issus. Explications :
-Les régiments de noirs étaient largement utilisés pour déminer les champs de mine…avec les pieds. On a d’ailleurs retrouvé les courriers de plusieurs officiers de la noblesse française qui expliquaient que pour le prix d’une Juliette (nom des rudimentaires machines de déminage utilisées à l’époque), on nourrissait une trentaine d’africains jusqu’à leurs 11ème année, âge auquel ils étaient incorporés dans des unités de déminage. L’espérance de vie dans ses régiments ne dépassait guère 2 jours. Notons que ces soldats ont été utilisés pour déminer jusqu’en en 1924.
-Les attaques se déroulaient en plusieurs vagues, en général trois. les deux premières étaient souvent uniquement composées de noirs ou d’arabes. Objectif: faire chauffer les mitrailleuses allemandes, qui se déréglaient facilement après plusieurs heures de tirs ininterrompus. Cette tactique a aussi été utilisé pour réduire les stocks de munition adverses. On alla jusqu’à envoyer 11 vagues consécutives d’africains se faire décimer face aux faucheuses boches. En d’autres circonstances, le général Michelet eut la brillante idée de faire attaquer une position allemande qui tenait la rive opposée d’un fleuve par des unités d’africains. But : réaliser un pont artificiel avec les corps des soldats exterminés !
-La hiérarchie militaire était inhumaine avec nos régiments d’Afrique. Mais l’état d’esprit du troufion de base n’était souvent guère meilleur. En cas de condamnation au peloton exécution d’un métropolitain, les soldats décidaient souvent de remplacer la médaille nominative du condamné par celle d’un noir pour que ce dernier se fasse tuer à la place du blanc !. On a également des témoignages de français abattant dans leurs dos des africains de leurs propres unités. De plus, les soldats volaient souvent les rations alimentaires des africains. Ou leur verser une soupe avec des morceaux de chair arrachés sur des morts allemands « comme tu ne manges pas de porc, on a préparé un plat rien que pour toi».
- Surtout, comment comprendre le nombre effroyable de morts africains sans évoquer leur incroyable esprit de sacrifice, le courage magnifique de ces soldats prêts à tous les héroïsmes parce qu’on leur avait promis une carte de séjour ou des papiers pour eux et leurs descendants. « Les promesses n’engagent que ceux qui les croient aimaient à répéter l’Etat majore français » qui concluait souvent avec un « ya bon banania » ponctué de ricanements obscènes.
Ce qui est peut être le plus surprenant c’est que malgré le crime contre l’humanité qu’ils avaient subi, les africains furent presque tous volontaires pour sauver la France au cours de la seconde guerre mondiale et lutter contre le nazisme. On nous a tous appris les mots de Gaulle passant en revue les français libres qui l’avaient rejoint en Angleterre : « l’île de Sein représente un quart de la France » mais qui se souvient qu’il avait ajouté « et l’Afrique, un tiers »?. Lors du débarquement de Provence, 92 % des soldats français venaient d’Afrique. 96% des tombes sont ornées d’un croissant musulman. La France ne s’est pas libérée! C’est l’Afrique qui a libéré la France et qui a contribué de manière déterminante à la chute du nazisme.
Que reste t’il aujourd’hui de ce sacrifice? Bien peu de mémoire et beaucoup de descendants abandonnés par la république dans ses ghettos. Et une Afrique considérablement appauvrie par la perte de sa jeunesse et la destruction des cellules sociales qui en a découlé. Tel aura été le prix de la chute du nazisme.
-Les régiments de noirs étaient largement utilisés pour déminer les champs de mine…avec les pieds. On a d’ailleurs retrouvé les courriers de plusieurs officiers de la noblesse française qui expliquaient que pour le prix d’une Juliette (nom des rudimentaires machines de déminage utilisées à l’époque), on nourrissait une trentaine d’africains jusqu’à leurs 11ème année, âge auquel ils étaient incorporés dans des unités de déminage. L’espérance de vie dans ses régiments ne dépassait guère 2 jours. Notons que ces soldats ont été utilisés pour déminer jusqu’en en 1924.
-Les attaques se déroulaient en plusieurs vagues, en général trois. les deux premières étaient souvent uniquement composées de noirs ou d’arabes. Objectif: faire chauffer les mitrailleuses allemandes, qui se déréglaient facilement après plusieurs heures de tirs ininterrompus. Cette tactique a aussi été utilisé pour réduire les stocks de munition adverses. On alla jusqu’à envoyer 11 vagues consécutives d’africains se faire décimer face aux faucheuses boches. En d’autres circonstances, le général Michelet eut la brillante idée de faire attaquer une position allemande qui tenait la rive opposée d’un fleuve par des unités d’africains. But : réaliser un pont artificiel avec les corps des soldats exterminés !
-La hiérarchie militaire était inhumaine avec nos régiments d’Afrique. Mais l’état d’esprit du troufion de base n’était souvent guère meilleur. En cas de condamnation au peloton exécution d’un métropolitain, les soldats décidaient souvent de remplacer la médaille nominative du condamné par celle d’un noir pour que ce dernier se fasse tuer à la place du blanc !. On a également des témoignages de français abattant dans leurs dos des africains de leurs propres unités. De plus, les soldats volaient souvent les rations alimentaires des africains. Ou leur verser une soupe avec des morceaux de chair arrachés sur des morts allemands « comme tu ne manges pas de porc, on a préparé un plat rien que pour toi».
- Surtout, comment comprendre le nombre effroyable de morts africains sans évoquer leur incroyable esprit de sacrifice, le courage magnifique de ces soldats prêts à tous les héroïsmes parce qu’on leur avait promis une carte de séjour ou des papiers pour eux et leurs descendants. « Les promesses n’engagent que ceux qui les croient aimaient à répéter l’Etat majore français » qui concluait souvent avec un « ya bon banania » ponctué de ricanements obscènes.
Ce qui est peut être le plus surprenant c’est que malgré le crime contre l’humanité qu’ils avaient subi, les africains furent presque tous volontaires pour sauver la France au cours de la seconde guerre mondiale et lutter contre le nazisme. On nous a tous appris les mots de Gaulle passant en revue les français libres qui l’avaient rejoint en Angleterre : « l’île de Sein représente un quart de la France » mais qui se souvient qu’il avait ajouté « et l’Afrique, un tiers »?. Lors du débarquement de Provence, 92 % des soldats français venaient d’Afrique. 96% des tombes sont ornées d’un croissant musulman. La France ne s’est pas libérée! C’est l’Afrique qui a libéré la France et qui a contribué de manière déterminante à la chute du nazisme.
Que reste t’il aujourd’hui de ce sacrifice? Bien peu de mémoire et beaucoup de descendants abandonnés par la république dans ses ghettos. Et une Afrique considérablement appauvrie par la perte de sa jeunesse et la destruction des cellules sociales qui en a découlé. Tel aura été le prix de la chute du nazisme.
11 Comments:
J'ADORE PRENDRE LE METRO
PARIS, 26/07/2006. Je vous livre ci-dessous une "petite anecdote" qui s'est déroulée dans le métro parisien alors que je me rendais à la gare du Nord.
Je monte dans la rame bondée, et là, je constate, sans grande surprise il est vrai, que je suis le seul "blanc". J'ai beau regarder autour de moi je suis bien le seul. Le seul ? Ah non, j'aperçois une ravissante fille blanche qui était cachée par un jeune Africain qu'elle enlaçait. En voyant cette scène d'amour je me dis que les critères du désir féminin ont bien changé en une décennie car en les observant du coin de l'œil et en tendant l'oreille je m'aperçois que cette charmante demoiselle semble sincèrement admirer sa belle racaille déguisée en uniforme de rappeur et lui débitant son vocabulaire riche de quatre mots avec un accent pitoyable de cité. Là encore je ne suis guère surpris c'est monnaie courante de nos jours, j'ai 26 ans et j'ai toujours connu ça.
A proximité de moi il y a aussi trois Arabes d'une quarantaine d'années. Ils parlent si fort que je peux entendre sans peine leur discussion. Ils parlent de la France. Soudain l'un d'entre eux s'exclame : "De toute façon mon frère il faut profiter, tu sais la France elle doit des millions à l'Algérie, DES MILLIONS ! ! ! C'est pour ça que c'est la misère au pays, ils ont ruinés l'Algérie mon frère, etc…"
Il y a une telle promiscuité dans la rame que je ne suis pas le seul à pouvoir profiter de ce beau cours d'histoire. Les voyageurs d'origine maghrébine ou d'Afrique Noire semblent tout à fait d'accord avec l'énergumène. L'un d'entre eux lance : "Ouais,t'as trop raison". La fille blanche et son rappeur semblent également de cet avis. Elle glisse un sourire aux Arabes pour montrer son approbation.
Quant à moi je commence vraiment à me sentir mal à l'aise au milieu de tous ces ex-colonisés, je suis pourtant dans mon pays !
Mais quel image de la France tous ces immigrés vont-ils inculquer à leurs enfants ? Ces derniers ne grandiront jamais dans l'amour du pays qui a accueilli leurs parents mais dans la haine du pays qui les a ruinés.
Combien grandiront avec l'idée que les Français sont des affreux racistes et les descendants d'abominables colons ? Des centaines de milliers sans aucun doute quant on voit la mentalité de nombreux parents.
Je souhaiterais répondre à cet Arabe si avide de revanche envers la France que s'il veut se venger il peut toujours s'engager dans l'armée algérienne, prendre un fusil et venir nous combattre comme nous l'avons fait en Algérie. Car ce grand historien mélange conquête militaire et immigration, c'est si facile. Il faudrait lui rappeler que les Français ne sont pas arrivés dans son pays en deux heures d'avion avec à l'arrivée la Sécu, les allocations logement et familiales et que même si leur présence en Afrique du Nord était illégitime,ils l'ont acquise par leur courage et pas en se faisant assister par le gouvernement algérien. Depuis quand un pays vainqueur doit-il quelque chose au vaincu ?
Et moi, petit smicard titulaire d'un simple bac, je me demande comment nos brillants hommes politiques si instruits n'ont pas pu prévoir que les millions d'étrangers que l'on faisait rentrer auraient un fort ressentiment anti-colonial vis à vis de la France et que cela renforcerait le communautarisme et les troubles sociaux que l'on connaît aujourd'hui.
Fallait-il sortir de l'ENA pour prédire cela alors que le bon sens le plus élémentaire aurait recommandé de limiter l'afflux massif d'étrangers à la natalité supérieure à celle des Français et qui un jour constitueront une force politique incontournable en France ?
Moi seul blanc au milieu de cette foule je dois me taire car si j'exposais mes impressions je serais la risée de toute la rame qui se liguerait contre moi.
Dans le futur ,la voix des Français de souche sera étouffée dans ce melting-pot comme la mienne dans cette rame de métro. Je n'ose pas imaginer ce que nos enfants auront à subir comme humiliations et plus que moi éprouveront cette nouvelle sensation : se sentir étranger dans son propre pays.
By Anonyme, at jeudi, 10 août, 2006
Le commentaire precedent merite d'etre analysé. C'est veritablement une synthese parfaite de la mentalité qui mine notre pays. Je me permettrai peut-etre de le reprendre afin d'en decortiquer les elements les plus significatifs. En effet, bien que caricatural, ce discours est largement partagé.
By Titophe, at mercredi, 16 août, 2006
Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas transiger. Le commentaire de fred tombe sous le coup de la loi et soulève immédiatement deux problèmes :
1. La prison.
Il y a quelques années, une radio locale de ma région diffusait une émission destinée à dénoncer les injustices flagrantes frappant les citoyens emprisonnés. L'émission démontrait que ces derniers étaient le plus
souvent issus de milieux modestes et soumis à l'arbitraire d'une justice de classe. Quand donc ces victimes de la société seront-elles remplacées dans les prisons par les fascistes ? Cette question est fondamentale pour l'avenir de notre société et devrait être au coeur de la prochaine campagne présidentielle.
2. Internet.
Internet est un outil utile, mais son principale défaut est qu'il est aussi synonyme de liberté. Et on sait trop bien, depuis en particulier la colonisation et l'esclavagisme, où la liberté sans garde-fou peut conduire. Je n'ai pas de remède miracle à proposer, mais là-encore, un débat sur la protection d'internet ne peut être évité lors de la prochaine présidentielle.
By Anonyme, at jeudi, 17 août, 2006
J'ai choisi de prendre le commentaire de fred comme exemple de racisme au quotidien dans mon billet du jour. Je pense l'utiliser souvent tellement je le trouve revelateur.
By Titophe, at jeudi, 17 août, 2006
Bonjour. Je publie ici un mail que je viens d'envoyer à Nicolas Sarkozy.
« Je comptais il y a encore trois mois, vous apporter ma voix pour l'élection présidentielle de 2007.
Mais voilà pourquoi je ne voterai finalement pas UMP aux prochaines élections :
- la discrimination positive est déjà en place depuis trente ans, on a vu le résultat. Les preuves se multiplient partout en France, où l'on préfère bien souvent embaucher des sans papier en leur fournissant gracieusement un logement plutôt qu'à un(e) jeune européen(ne) de souche.
- les fascistes islamistes (pro-hezbollah) défilent impunément à Paris alors qu'ils sont interdits de manifestation dans des pays comme l'Allemagne,
- la France est un pays laïque et doit le rester (respect de la loi de 1905),
- l'islam autorise le meurtre et il le prône même à l'égard des juifs et des convertis. Le sort réservé aux chrétiens est à peine meilleur (voir Coptes, Darfour, etc. ...), elle devrait être interdite en France, patrie des droits de l'homme... et de la femme ! ! ! Je ne vous félicite pas pour "votre" conseil du culte musulman qui légalise la secte Mahométane, de fait, et sans qu'un débat n'ai eu lieu.
- les expulsions orchestrées à ce jour ont porté principalement sur des personnes originaires d'Europe de l'Est ou d'Asie (je le sais pour y avoir assisté personnellement). Faut croire que les nord africains (ils sont pourtant bien plus nombreux), sont protégés par la police. De même que les Bouygues et autres bétonneurs de la France aidés par le pouvoir en place, continuent de recruter cette main d'oeuvre "docile" sans être inquiétés.
La France d'après se fera sans vous !
En tout cas c'est tout ce que je lui souhaite. »
Je quitte bientôt la France et l'Europe.
Je vous souhaite bon courage et vous remercie, car votre site m'a permis d'ouvrir les yeux sur l'actualité de notre nation.
Veuillez agréer l'assurance de ma fidélité et de celle de mon entourage.
Sancho
By Anonyme, at samedi, 19 août, 2006
Bravo, votre blog mùerite de loin la medaille du blog français le plus nauséabon!
Il y a des reveurs ici, vous n'imaginez pas combien de vrais patriotes prefereraient mourir en 2007 plutôt qu'attendre une nouvelle chance en 2012, inutile de vous signifer qu'ils feront tout pour briser le système actuel par des actes qui ne manqueraient pas de declancher une rancune et un desir de vengeance incontrôlable de vos chers petits ezhbolliens et assimilés, vous croyez que pour ceux d'entre vous qui sont des français de souche vous supporteriez de voir des gens de couleurs eorger sous vos yeux des gens de votre ethnie sans eprouver un profond malaise? Vous vous trompez, dans le chao et la barbarie le cerveau se debarrasse de beaucoup notions inutiles telles que la politique ou la morale, vous seriez là à vouloir defendre vos chers protégés dans un premier temps, avant les premiers carnages, dans les heurs suivantes vous rejoindriez les rangs de ceux qui vous ressemblent PHYSIQUEMENT, comme celà se passa en Yougoslavie, il n'y avait au bout de quelques jours pas UN SEUL Yougoslave blanc du côté des albannais.
Vous avez déjà perdu, alors reflechissez, par la force ou par les urnes? Avec nous et une solution politique ou contre nous et une solution guerrière?
Puissiez vous ne pas reflechir que pour vous, mais aussi pour vos familles, vos enfants, vos animaux, vos maisons et vos villes, avant que nous devions tout detruire pour separer le bon grain de l'ivraie.
FN 2007, dernière chance pour TOUT LE MONDE.
By Anonyme, at dimanche, 20 août, 2006
8 millions de mobilisés,275 000 "indigènes" cela fait 3,4 pour cent
1million 350 000 morts 30000 "indigènes" tués cela fait 2,2 pour cent
loin de tes chiffres de 20,30 40 pour cent.
c'est beau de mentir....
tu es un sale raciste anti blanc pret à tous les mensonges....
By Anonyme, at dimanche, 20 août, 2006
Ces Vendéen Morts a cause de la république:
Le 28 février 1794, aux Lucs sur Boulogne, 110 enfants âgés de moins de 7 ans sont massacrés.
Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois,
Thomas AIRIAU, de Villeneuve, 10 mois,
Joseph ARCHAMBAUD, de Puyberne, 20 mois,
Agathe ARNAUD de Belleville (tuée au Lucs ) 4 ans et demi,
Etienne BERIAU, de l’Erzandière.15 jours,
Marie-Madeleine BERIAU, de Roblin, 2 ans et 11 mois,
Jeanne BERIAU, du Petit-Luc, 4 ans,
Marie BERNARD, de la Jarrie, 3 ans,
Céleste BOISSELEAU, de la Grézaudière, 6 ans,
Pierre BOISSELEAU, de la Gaconnière, 6ans et demi,
François BOSSIS, du bourg du Grand-Luc, 7 mois,
Joseph BOSSIS, son frère, 23 mois,
Louis BOSSIS, autre frère, 5 ans,
Pierre BOUET, de la Surie, 27 mois,
Louis BOURON, de Bourgneuf, 3 mois,
Madeleine BOURON, sa cousine, de Bourgneuf, 3 ans,
Marie CHARUAU, de la Guyonnière, 2 ans,
Marie-Madeleine CHARUAU, sa sœur, 4ans et 3 mois,
Jean CHARRIER, de la Devinière, 3 ans,
Marie DAVIAUD, de l’Erzandière, 1 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 5 ans et 8 mois,
Jeanne DAVIAUD, au Petit-Luc, 2 ans et 11 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 4 ans et 10 mois,
Louis EPIARD, du Chef-du-Pont, 5 ans et 10 mois,
Jean-François ERCEAU, de la Sorinière, 27 mois,
Pierre FETIVEAU, de la Gaconnière, 27 mois,
N…FETIVEAU, son frère, 3 mois,
Jeanne FEVRE, du Chef-du-Pont, 5 ans et demi,
Suzanne FORGEAU, de la Sorinière, 20 mois,
Rose-Aimée FORT, du Champ-Dolent, 31 mois,
Pierre-René FORT, son frère, 5 ans et 9 mois,
Marie-Anne FOURNIER, bourg du Grand-Luc, 30 mois,
Jacques FOURNIER, son frère, 5 ans et 5 mois,
Marie GARREAU, de la Cornetière, 7 ans,
Marie-Anne GAUTRET, de la Guénière,7 ans,
Pierre GEAI, des Temples ; 25 mois,
Jean GIRARD, du Chef-du-Pont, 1 an,
Marie-Jeanne GIRARD, sa sœur, 4 ans et 2 mois,
Pierre GIRARD, leur frère, 6 ans et 4 mois,
Pierre GOUIN, des Temples, 1 an,
Louis GRALEPOIS, de la Grézaudière, 13 mois,
Jeanne GRALEPOIS, de la Bretonnière, 5 ans,
Pierre GRATON, du Puy, 3 ans et 4 mois,
Jeanne GRIS, de la Cernetière, 5 mois,
Pierre GRIS, son frère, 5 ans,
Lubin GUILLET, du Bourg du Grand-Luc, 6 ans,
Marie GUITET, de l’Erzandière, 4 ans et demi,
Marie HERMOUET, du bourg du Grand-Luc, 5 mois,
Louis HIOU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Marie-Anne JOLI, de la Bromière, 27 mois,
Marie MALARD, du Marchais, 4 ans,
Jean MALIDIN, de la Primaudière, 18 mois,
Marie MALIDIN, sa sœur, 3 ans et 11 mois,
Jeanne MALIDIN, de la Bruère, 3 ans,
Rose MALIDIN, sa sœur, 6 ans et 2 mois,
Joseph MANDIN, du bourg du Grand-Luc, 23 mois,
Louis MANDIN, son frère, 5 ans et 9 mois,
Véronique MARTIN, de la Moricière, 1 an,
Marie-Françoise MARTIN, du Petit-Luc, 2 ans,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 4 mois,
Rosalie MARTIN, de la Guénière, 2 ans et 10 mois,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 3 mois,
Rosalie MARTINEAU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Jean MIGNEN, de la Sorinière, 1 an,
Louise MINAUD, du Brégeon, 15 jours,
Louise-Marie MINAUD, sa sœur, 15 mois,
Jean MINAUD, leur frère, 5 ans et 3 mois,
Pierre MINAUD, autre frère, 6 ans et 11 mois,
Jeanne MINAUD, de la Davière, 15 mois,
André MINAUD, son frère, 4 ans et 2 mois,
Véronique MINAUD, leur sœur, 6 ans et 8 mois,
Pierre MINAUD, leur cousin de la Davière, 4 ans,
Louise MINAUD, de l’Ethelière, 33 mois,
Marie-Anne MINAUD, sa sœur, 6 ans et 11 mois,
Anne MORILLEAU, de la Primaudière, 2 ans
Céleste MORILLEAU, sa sœur, 6 ans et 5 mois,
Jean PERROCHEAU, du Retail, 5 ans et 3 mois,
Pierre POGU, de la Pellerinière, 22 mois,
Jean POGU, son frère, 5 ans,
Rose PREVIT, de Villeneuve, 10 mois,
Marie PREVIT, sa sœur, 6 ans,
Rose REMAUD, de Bourgneuf, 4 ans et 11 mois,
Marie REMAUD, de la Grande-Métairie, 4 ans et demi,
Pierre RENAUD, de la Nouette, 18 mois,
Catherine RENAUD, sa sœur, 3 ans et demi,
Jeanne RENAUD, leur cousine, de la Nouette, 4 ans,
Marie-Anne RENAUD, de la Petite-Brosse, 4 ans,
Pierre RENAUD, son frère, 6 ans et demi,
Marie RICOULEAU, de la Bromière, 22 mois,
Jeanne ROBIN, de la Retardière, 5 ans,
Marie-Anne RORTAIS, de la Guyonnière, 4 ans,
Jeanne ROUSSEAU, de la Gaconnière, 23 mois,
Jean ROUSSEAU, son frère, 3 ans et 11 mois,
Louis ROUSSEAU, autre frère, 7 ans,
Victoire ROUSSEAU, cousine, de la Gaconnière, 11 mois,
Jeanne ROUSSEAU, sœur de Victoire, 4 ans,
Jeanne SAVARIAU, de la Sorinière, 5 ans et 10 mois,
Pierre SIMONEAU, de la Moricière, 6 mois,
Jean SIMONEAU, son frère, 4 ans et 10 mois,
Jacques SIMONEAU, de la Bugelière, 18 mois,
Joseph, SIMONEAU, cousine, de la Bugelière, 8 mois,
Henri SORET, du Petit-Luc, 2 ans,
Jacques SORIN, de la Bromière, 5 mois,
Jean SORIN, son frère, 3 ans et 3 mois,
Madeleine TENET, du Chef-du-Pont, 7 ans,
Louis VRIGNAUD, de la Ricoulière, 23 mois,
Marie-Jeanne VRIGNAUD, de la Cornetière, 3 ans,
Jean-Baptiste VRIGNAUD, son frère, 4 ans et 5 mois.
Je ne crois pas en Dieu ,mais si il éxiste ils sont a ces cotés
By Anonyme, at dimanche, 20 août, 2006
Le livre thèse de Reynald Secher, docteur en histoire, vient d’être réédité. A sa sortie, voilà vingt ans, ce livre avait choqué par la crudité que révélaient les archives. Aujourd’hui que les recherches ont confirmé les travaux pionniers de Reynald Secher, force est de reconnaître l’importance de cette contribution à l’histoire de la Révolution.
L’avant propos à la nouvelle édition par l’auteur :
“Vingt ans après, je me souviens d’avoir pris conscience de l’énormité du crime commis en Vendée en lisant le registre clandestin de l’abbé Pierre-Marie Robin (1748-1805), recteur de La Chapelle-Basse-Mer. Scrupuleusement, il avait enregistré, conformément au droit canon, tous les actes de la vie de ses paroissiens: baptême, mariage, sépulture.
Ces actes décrivent méticuleusement les conditions et les circonstances des décès. La première fois, j’ai été tellement choqué qu’au bout de quelques pages, j’ai dû
m’arrêter. Comment ne pas être bouleversé par le massacre de femmes, parfois
enceintes, d’enfants, de vieillards…
Comment rester insensible lorsque 421 massacres sur une population estimée à 3 200 personnes ont été enregistrés ? Mais, quand 770 communes sont concernées, on est acculé à se poser des questions de fond. On dit que l’histoire doit être traitée
froidement -en l’occurrence, était-ce humainement possible ? Que l’on ne vienne pas me parler de tradition en matière d’horreur; en Vendée, l’impensable y a été fait (tanneries de peaux humaines, fonte des graisses. ..) ; l’inimaginable a été essayé ( mines antipersonnel, empoisonnement à grande échelle, gazage…). La Vendée a été un laboratoire grandeur nature, d’ailleurs conçu comme tel Sans doute, l’objectivité en histoire est-elle difficile à atteindre, mais au-delà des préjugés, il reste les hommes et les faits que rien ni personne ne peut, ne doit justifier.
Le professeur Jean Meyer, mon directeur de thèse, au début de ma recherche, m’avait dit
de ne travailler que les textes, rien que les textes. C’est ce que j’ai fait et, pour
comprendre la réalité locale, j’ai dû reconstituer la courroie de transmission afin de
répondre aux questions de fond: qui ? Pourquoi ? Comment ? Personne à l’Université ne
s’était jamais posé de telles questions. En pays de droit, la décision n’avait pu
être prise qu’au plus haut niveau de l’Etat, c’est-à-dire par la Convention.
Phénomène unique dans l’histoire et comble du paradoxe, la décision d’anéantir le
territoire de la Vendée et d’exterminer sa population a bien été prise par les
représentants du peuple souverain (lois des 1″r août et 1.r octobre I793). Tout le
reste n’est que planification et conséquence. C’est d’ailleurs si vrai que quelques
contemporains s’en sont émus, tels l’avocat Villenave qui, à l’occasion du procès
Carrier, s’interrogeait sur le terme idoine pour caractériser ce crime, à sa
connaissance, unique en son genre.
En I985, je ne m’expliquais pas pourquoi on voulait réduire le fait vendéen à un
massacre, voire à une bavure. Je m’étonnais encore plus des propositions avancées pour
acheter mon silence: argent, honneurs, poste à l’Université, au nom d’une pseudo-raison
d’Etat. Il faut dire que nous étions à la veille du bicentenaire de la Révolution.
Comment pouvait-on imaginer que je puisse vendre mon âme ? Renier le fruit de mes
recherches et la confiance de mes professeurs ? Comme je n’ avais pas mordu aux appâts,
calomnies et rumeurs leur ont succédé.
Heureusement, j’avais été mis en garde par le professeur Pierre Chaunu, membre de mon
jury, qui avait matérialisé son pressentiment par écrit à l’occasion de son rapport
relatif à ma soutenance de thèse, le 21 septembre I985 : « Ce travail sera bientôt
publié. Nul ne peut douter que le succès qu’il remportera vaudra à son auteur la haine
tenace de ceux qui voient petit et pensent sur commande. C’est dire que la carrière de
Reynald Secher dans l’enseignement supérieur, où il a sa place, sera, selon toute
vraisemblance, efficacement entravée par ceux qui sont, comme chacun sait, orfèvres en
la matière. » La suite des événements lui a malheureusement donné raison. Qu’importe!
Aujourd’hui, je sais qu’on tentait d’étouffer un double scandale: d’un génocide et d’un
mémoricide, crime imprescriptible pour le premier et qui pour le second sera, à plus ou
moins brève échéance, considéré comme crime contre l’humanité.
Comment peut-on encore refuser à la Vendée la reconnaissance de ce génocide ? Comment
peut-on imaginer que des criminels contre l’humanité comme Robespierre, Carnot aient
donné leur nom à des collèges, à des lycées, à des rues; ou d’autres, comme Amey,
Turreau… aient leur nom sur l’Arc de triomphe ? Comment peut-on accepter que l’histoire
officielle, notamment celle enseignée aux élèves, fasse des bourreaux des « saints
laïcs » et des victimes des brigands, des traîtres à ta patrie ? Cette inversion
tenace des faits n’est pas seulement intolérable, elle justifie, à mon sens, que ce
livre continue d’être lu et discuté”.
Reynald Secher 29 mai 2006
Edition Perrin - 351 pages - 23€
By Anonyme, at dimanche, 20 août, 2006
Bonjour.
J'ai repensé à toi hier soir en me désolant que des gens comme toi existent et que vous propagiez votre haine via ce blog.
Vraiment Joel, si c'est ton vrai prénom, d'où sors-tu tes délires? Pourquoi ecris-tu des choses que tu sais toi même faussent? Tes chiffres et tes faits, tu les inventes en même temps que tu les écris. Ca ne repose sur rien, tu n'avances aucunes preuves historique qui de toute façon n'existe pas. Je commence à me demander si ce blog n'est pas en fait tenu par des néo-nazis qui s'en servent comme propagande pour recruter des militants. Réponds moi via ton blog s'il te plaît.
By Anonyme, at mardi, 22 août, 2006
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
By Anonyme, at mardi, 22 août, 2006
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