Réforme de l'éducation nationale
Telle formation universitaire prestigieuse va garantir chaque année des places à des bons élèves issus de lycées de quartiers sinistrés. C'est bien mais ce n'est qu'un premier pas. Ces quartiers comptent proportionnellement moins de "bons élèves"(au
sens réactionnaire du terme) que les quartiers bourgeois, d'où sont le plus souvent originaires les étudiants des formations prestigieuses.
La lutte contre les discriminations, pour l'égalité des chances, pour la justice scolaire ne sera vraiment complète que lorsque l'on garantira des places dans les meilleures écoles de la République aux mauvais élèves des quartiers immigrés.
Sans cela, l'injustice demeurera et les écoles continueront à brûler...
En mai 68, le bac a été donné à quasiment tous les lycéens de terminale. Les élèves moyens ou mauvais (au sens réactionnaire du terme) ont-ils moins bien réussis par la suite? Non. Les statistiques montreraient même plutôt le contraire.
La problème n'est pas que certains élèves soient moins bons que d'autres(au sens réactionnaire du terme) mais que cette différence soit sanctionnée par l'obtention ou la non obtention de diplômes. Là est l'inégalité. Là se situe la zone de front de la guerre sociale à venir.
sens réactionnaire du terme) que les quartiers bourgeois, d'où sont le plus souvent originaires les étudiants des formations prestigieuses.
La lutte contre les discriminations, pour l'égalité des chances, pour la justice scolaire ne sera vraiment complète que lorsque l'on garantira des places dans les meilleures écoles de la République aux mauvais élèves des quartiers immigrés.
Sans cela, l'injustice demeurera et les écoles continueront à brûler...
En mai 68, le bac a été donné à quasiment tous les lycéens de terminale. Les élèves moyens ou mauvais (au sens réactionnaire du terme) ont-ils moins bien réussis par la suite? Non. Les statistiques montreraient même plutôt le contraire.
La problème n'est pas que certains élèves soient moins bons que d'autres(au sens réactionnaire du terme) mais que cette différence soit sanctionnée par l'obtention ou la non obtention de diplômes. Là est l'inégalité. Là se situe la zone de front de la guerre sociale à venir.
4 Comments:
Zyva l'université de Stanford ça s'écrit sans d
By Anonyme, at mardi, 06 décembre, 2005
Vous avez parfaitement raison, il n'y a pas de raison qu'un petit français d'origine camerouno- (par sa mère) congolaise (par son père) pauvrement doté en matière de capacités intellectuelles, comme disent ignominieusement les nantis petits bourgeois des beaux quartiers parisiens, ne puisse pas échoir à Polytechnique et prendre la place que l'"AlterMonde"-le nouveau nom pour la France- se doit de lui fournir.
Ce scandale n'a que trop duré!
Bien à vous
Jean François Minaudant
By Anonyme, at vendredi, 09 décembre, 2005
je vous trouve un peu mous messieurs. Ne voyez-vous pas que le seul vrai scandale est l'existence de l'école, des livres, du savoir bourgeois et réactionnaire qui seul nuit à l'égalité.
Interdisons la lecture et l'école, il n'y aura plus alors d'inégalité entre abrutis de toutes couleurs.
L'internationale des cons sera le genre humain !
By Anonyme, at dimanche, 11 décembre, 2005
Ne soyez pas provocateur, cela ne fera pas avancer le débat.
Je suis prêt à discuter de la nécessité des livres(l'école n'est fondamentalement pas là pour apprendre mais pour apprendre à apprendre) mais pas de l'école. L'école a aussi comme mission essentielle de former des citoyens et de développer l'esprit critique des jeunes. Et cela, nous ne pouvons pas nous en passer.
By Joël Monpère, at dimanche, 18 décembre, 2005
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