Dette publique française
On pensait que la dette publique française était de 1167 milliards d'euros, en fait non, elle est de 2 000 milliards d'euros.
Concrètement, cela change quoi? En fait rien. Un quarteron de libéraux s'est réuni pour pondre un rapport sur la dette qui devrait nous effrayer et voila le quarteron pris à son propre piège. Et alors? serait-on tenter de demander à nos sages économistes. Le pays est endetté non plus à hauteur de 67% du PIB mais à hauteur de 120% et il n'y a aucune conséquence. Il n'y a pas plus de pauvreté, il n'y a pas plus de chômeurs, les immigrés sont toujours aussi nombreux à venir chercher un avenir meilleur dans ce pays.
Paradoxale? non, cela démontre seulement que dans une économie il faut distinguer le virtuel du réel, le théorique du pratique, le spéculatif du concret,la comptabilité de la réalité. Et nos économistes en chef, maître à penser du dogmatisme du comité des 400 (lobby défendant les intérêts des 400 plus grosses capitalisations boursières de la planète), se gardent bien d'aller plus loin de leurs explications.
Un exemple: Une journée ordinaire, la bourse peut prendre ou perdre 1%. Cela représente des centaines de milliards d'euros de richesse créée ou détruite, sans que les fondamentaux des entreprises n'aient varié d'un iota. Cet écart peut parfaitement être converti en argent: Le possesseur d'actions peut très bien revendre ses actions et empocher le 1% sous forme de monnaie fiduciaire ou d'or. Ce n'est donc pas virtuel. En petit comité, les plus grands économistes vous expliqueront qu'aucune théorie économique n'arrive à expliquer une telle création ou destruction d'argent sans justification.
Le cas de la bourse n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. L'analyse économique est bourrée de ce genre d'absurdités. "virtual economy and real poverty", du prix Nobel d'économie Milton Friedman est implacable à ce sujet ... mais bon courage à ce qui chercheront à en obtenir une édition! On se réfèrera également aux travaux de la public decisions school de l'université de Standford, école aujourd'hui dissoute...
La vérité c'est que 1000, 2000 ou 10 000 milliards de dette, cela ne change absolument rien.
Le discours justifiant les restrictions budgétaires actuelles par des déficits publics trop importants sont infondés et/ou malhonnêtes. La réduction de la pauvreté n'est qu'une question de volonté. Mais pour l'heure, le génocide des pauvres se poursuit
Concrètement, cela change quoi? En fait rien. Un quarteron de libéraux s'est réuni pour pondre un rapport sur la dette qui devrait nous effrayer et voila le quarteron pris à son propre piège. Et alors? serait-on tenter de demander à nos sages économistes. Le pays est endetté non plus à hauteur de 67% du PIB mais à hauteur de 120% et il n'y a aucune conséquence. Il n'y a pas plus de pauvreté, il n'y a pas plus de chômeurs, les immigrés sont toujours aussi nombreux à venir chercher un avenir meilleur dans ce pays.
Paradoxale? non, cela démontre seulement que dans une économie il faut distinguer le virtuel du réel, le théorique du pratique, le spéculatif du concret,la comptabilité de la réalité. Et nos économistes en chef, maître à penser du dogmatisme du comité des 400 (lobby défendant les intérêts des 400 plus grosses capitalisations boursières de la planète), se gardent bien d'aller plus loin de leurs explications.
Un exemple: Une journée ordinaire, la bourse peut prendre ou perdre 1%. Cela représente des centaines de milliards d'euros de richesse créée ou détruite, sans que les fondamentaux des entreprises n'aient varié d'un iota. Cet écart peut parfaitement être converti en argent: Le possesseur d'actions peut très bien revendre ses actions et empocher le 1% sous forme de monnaie fiduciaire ou d'or. Ce n'est donc pas virtuel. En petit comité, les plus grands économistes vous expliqueront qu'aucune théorie économique n'arrive à expliquer une telle création ou destruction d'argent sans justification.
Le cas de la bourse n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. L'analyse économique est bourrée de ce genre d'absurdités. "virtual economy and real poverty", du prix Nobel d'économie Milton Friedman est implacable à ce sujet ... mais bon courage à ce qui chercheront à en obtenir une édition! On se réfèrera également aux travaux de la public decisions school de l'université de Standford, école aujourd'hui dissoute...
La vérité c'est que 1000, 2000 ou 10 000 milliards de dette, cela ne change absolument rien.
Le discours justifiant les restrictions budgétaires actuelles par des déficits publics trop importants sont infondés et/ou malhonnêtes. La réduction de la pauvreté n'est qu'une question de volonté. Mais pour l'heure, le génocide des pauvres se poursuit
5 Comments:
Zyva l'université de Stanford ça s'écrit sans d
By Anonyme, at mardi, 06 décembre, 2005
Merci pour votre érudition, jeune homme. Dites-moi: j'ai connu un Loïc C. il y a fort longtemps. c'était un togolais fort sympathique. Est-il possible que ce soit vous?
By Joël Monpère, at jeudi, 08 décembre, 2005
Juste un détail Jojo, vous permettez que je vous appelle Jojo?, l'inflation est contenue dans l'UE, c'est son dogme, alors, si 1000 ou 2000, c'est un peu différent.
By Anonyme, at vendredi, 09 décembre, 2005
Nul doute que le prix Nobel d'économie dont je présentais sommairement les conclusions serait ravi de profiter de votre science...
By Joël Monpère, at dimanche, 18 décembre, 2005
Juste une petite correction : il n'y a aucune création de richesse lors de la vente ou l'achat d'actions en bourse puisque c'est l'échange de titre entre deux personnes... un peu comme sur eBay avec des objets quelconque. C'est un jeu d'offres et de demandes sans rapport direct avec l'économie réelle des entreprises.
Par contre la dette est un réalité. C'est de l'argent que nous avons emprunté pour payer des produits ou des services. C'est de l'argent que l'Etat, c'est à dire l'ensemble des Français a emprunté ! Je crois que nous sommes un peu concerné, ce n'est pas fictif.
C'est un problème, oui, mais pas insurmontable... Christian Blanc dans "La croissance ou le chaos" propose des solutions pour sortir le la spirale dette-chomage.
By Anonyme, at mercredi, 05 avril, 2006
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